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Après la "bande à Lucien" en clôture de l'album précédent, voici la "tire à Dédé". Sur le même principe, le sujet passe du personnel au semi-impersonnel et la chanson rappelle cette fois-ci la R8 Gordini d'un ami.
Cette chanson est tirée d'un fait-divers du 5 décembre 1975 auquel Renaud a assisté.
Cette chanson est un bon résumé de l'album : on y retrouve la description d'une personne un peu "zone" qui croise le chemin de Renaud et que celui-ci nous décrit sans rien prendre au sérieux tout en décochant au passage quelques flèches enflammées sur certaines personnes et réalités.
Sous la forme d'un petit slow, il s'agit d'une pseudo histoire d'amour entre un français et une jeune fille au pair qui sert exclusivement de prétexte à des paroles franglaises inimaginables. Selon Renaud, il s'agit d'une satire des slows habituels.
Pour se défendre de ceux qui l'accusaient de s'embourgeoiser depuis la promesse faîte dans Société tu m'auras pas et pour rassurer ceux qui tendaient à les croire, Renaud offre une chanson écrite dans un style très acide. La chanson, lancée par un accord saturé de guitare électrique permettant à la forme de rejoindre le fond, est une lettre ouverte à...
Un nouveau personnage pour une chanson sur le portrait d'une fille sans but ni envie. Il semblerait que Mimi soit en fait une description plus ou moins réaliste de sa femme Dominique.
Renaud met ici en avant ses racines ch'timi de manière humoristique.
Voilà le retour du Renaud loubard, blouson de cuir et mobylette. Sur un rythme assez twist, la chanson narre les mésaventures d'une bande de jeunes mettant la panique dans un bal. Le but de la chanson est clairement de distraire.
Sur un air Louis XIV, parfois exagéré à l'extrême, Renaud passe de manière incessante de la voix de gorge à la voix normale pour interpréter le dialogue délirant entre un jeune otage et son ravisseur. A chacun de penser ou non si le côté désinvolte et bâclé de l'œuvre n'était qu'un filtre chargé d'adoucir le fond parfois un peu trop acide de la...
Chanson contre l'exclusion, mais aussi contre le système, on passe brusquement de couplets lents, calmes, sans reflet de la colère qui est censée monter à des refrains violents et appelant à la violence.
Cette chanson repose sur une mélodie simple et répétitive servant à décrire le HLM qu'habite le loubard Renaud du rez-de-chaussée jusqu'au huitième, étage par étage. Les habitants décrits dans le HLM couvrent à peu près toutes les tendances. La structuration de la chanson, la qualité du texte et la mise en phase de l'oeuvre avec son époque en ont fait...